Valérie ADAM, psychologue clinicienne, psychothérapeute Thérapie individuelle adultes, ados, couples et familles 141, rue Nationale, 75013 PARIS (Nationale/Campo-Formio) Consultations sur rendez-vous au : 0.782.646.115.
Les mères de jeunes enfants menacées de burn-out
Serge Cannasse, Actualités...
2022-04-16T00:00:00+02:00
Les mères de jeunes enfants menacées de burn-out
Serge Cannasse, Actualités professionnelles,
L’IFOP (Institut français d’opinion publique) a réalisé pour l’application Malo un sondage sur la charge mentale des mères de jeunes enfants. Il a été réalisé auprès de 1.002 femmes âgées de 24 à 45 et mères d’enfants de 0 à 7 ans, au moyen d’un questionnaire auto-administré sur internet, du 14 au 22 février 2022.
Parmi elles, deux sur cinq (43%) ne se sentent pas accompagnées au quotidien dans la gestion de la vie familiale. Mais le pourcentage varie avec le niveau de revenus : il passe de 48% chez les plus pauvres à 26% chez les plus aisées. La raison principale de cette disparité est dans le budget que le couple peut consacrer à la garde de leurs enfants.Question « logistique », 41% des femmes interrogées estiment être « un peu soutenues » par leur partenaire, et 18% ne l’être « pas vraiment ». Sur le plan moral, les pourcentages respectifs sont proches : 44% et 16%. Sept mères sur dix (70%) trouvent qu’elles passent trop ou beaucoup de temps à organiser leur quotidien. Si 31% des mères aimeraient en être déchargées, 41% pensent « qu’il s’agit du prix à payer pour un quotidien organisé. »Leur vie professionnelle est le facteur qui influe le plus sur leur charge mentale pour trois mères sur cinq (59%), surtout chez les femmes CSP+ (66%). Pour les femmes inactives, le premier facteur qui pèse sur leur charge mentale est la préservation du temps de couple.Les femmes qui recherchent des informations sur la vie familiale (47%) le font d’abord auprès d’autres mères (59%), puis sur les réseaux sociaux dans un deuxième temps (55%). Mais dans ce dernier cas, 56% d’entre elles trouvent que les informations collectées sont contradictoires et 45% qu’elles ont tendance à les culpabiliser, ce qui peut s’expliquer par la mise en scène des aspects positifs de son quotidien sur ces réseaux.Pour neuf femmes interrogées sur dix (89%), le contexte actuel « ajoute une pression supplémentaire sur leur rôle de parent, » surtout si elles appartiennent aux classes les moins aisées.Au total, 68% d’entre elles se déclarent physiquement épuisées et 57% moralement épuisées. Leur risque de burn-out est réel : 20% en auraient déjà développé un, 14% en seraient actuellement victimes (40% chez les mères seules) et 40% estiment qu’elles pourraient en souffrir un jour.